Notre prochain point de chute est là petite ville d'Egilsstaðir. Après, nous en aurons fini avec les vélos. Nous deviendrons de vrais touristes...
Mais nous n'en sommes pas là.
Pour aller Egilsstaðir depuis Vopnafjordur, 2 solutions : la plus directe (route 917 - 100 km) est une route non asphaltée qui passe par la montagne, avec des rampes à plus de 15%, et un col à 650 mètres. L'autre solution est plus civilisée : contourner par la route 85 puis la route 1. Cela fait 30 km de plus et 3 cols à passer : 340, 500 et 540 mètres. Nous optons tout de même pour le contournement.
Leçon de géographie - les routes islandaises
Les routes islandaises sont presque toujours en surplomb, jamais en creux. Un remblai plus ou moins épais permet de lisser les reliefs, d'uniformiser les pentes quand elles ne sont pas trop brutales. Les courbes sont larges et bien dessinées. Un vrai plaisir de motard... sauf qu'il n'y a pas de bas-côtés : Gare aux sorties de route, surtout par fort vent latéral !
Quand la route est goudronnée, le macadam est souvent très rugueux. Si la route n'est pas goudronnée, elle est parfois " durcie " avec un mélange de terre et d'autre chose (du sel ?). Quand c'est récent, c'est presque aussi uni que du goudron, mais le passage des véhicules forme progressivement de petites stries : la tôle ondulée.
Ensuite, on en vient aux pistes non damées. Plus de remblai, juste un tapis de cailloux ou une simple trace dans le sable, qui suit toutes les cassures du terrain. C'est le domaine des 4x4.
Nous quittons Ásbrandsstaðir et le fond de vallée verdoyant de la rivière Hofsà pour grimper à nouveau sur les hauts plateaux quasi-désertiques. Pour le moment, le vent est favorable quoique toujours aussi glacial. Tant qu'on pédale, ça va. Nous ne sentons le froid et le vent qu'aux moments des arrêts.
Après 40 km et les 2 premiers cols, nous retrouvons sans plaisir la route 1 et son flot de touristes pressés. Le vent est maintenant de 3/4 face, ce qui est la pire des situations lorsqu'on est doublé par de gros véhicules. Le souffle peut nous envoyer au fond du remblai (parfois plus de 10 mètres). Heureusement, cette partie de la route circulaire est moins fréquentée que dans le sud, et il y a peu de camions.
La lassitude se fait sentir au moment où nous atteignons le 3ème col. La descente qui suit est vertigineuse, mais stressante. L'humidité brouille la vue. Le vent qui remonte la vallée est maintenant franchement de face, toujours aussi glacial. Avantage : pas besoin de freiner !
Quelques kilomètres après le bas de la rampe, nous arrivons à la guest house de Skjöldólfsstaðir (se prononce approximativement Skieultôffshtazhir). Le camping qui va avec n'est pas formidable et il est très cher. Les douches sont celles d'une ancienne piscine (douches en commun, donc). Mais elles sont chaudes et c'est l'essentiel.
De toute façon, nous n'irons pas plus loin aujourd'hui. La journée a été dure.
Jusqu'à présent, les terrains de camping attenant à une guest house étaient plutôt agréables. Mais nous avons oublié un détail : nous sommes ici au bord de la route 1, le domaine du tourisme de masse...
Et nous avons droit à tous les phénomènes habituels en pareil cas : 4x4 et camping cars qui arrivent dans la nuit et se rangent bien serrés comme sur un parking (alors que le camping est grand et presque vide), groupes de touristes bruyants et envahissants...
Pour se consoler, on s'offrira le buffet petit-déjeuner le lendemain matin (et on chipera un peu de pain pour compenser le prix et la mauvaise impression, hi hi...)
La ronde des Dacia*
Dimanche 6 août
* Les Dacia Duster sont les voitures de location les plus courantes en Islande. Ce sont des petits SUV " tout chemin " qui ne sont pas conçus pour s'aventurer sur les pistes défoncées de l'intérieur. On les rencontre donc principalement sur la route 1 et sur quelques routes secondaires.
Chaque matin, sur la route 1, vers 9h, c'est la grande transhumance qui commence... Branle-bas de combat dans les campings ! Les voitures, les camper-vans, les 4x4 petits et gros, les camping-cars, ... tout le monde charge son barda, fait chauffer le moteur, se met en route et fonce vers le prochain spot.
Nous attendons la fin de la cohue...
(Qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de nous...)
Sur la route, dans les deux sens, les grappes de véhicules se succèdent en cadence, et ça dure, et ça dure...
Un jeu de chaises musicales à l'échelle du pays...
Hurlement des pneus sur le macadam rugueux ; voitures au faciès de gladiateur prêt au combat ; accélération rageuse de ceux qui ont dû patienter un peu derrière nous ; souffle du vent au passage qui nous fait dévier... Violence.
Bien sûr, ce ne sont que des impressions. Nous ne sommes pas en danger - la plupart des véhicules respectent les cyclistes et s'écartent largement pour nous dépasser. Mais l'automobiliste, dans la quiétude feutrée de son habitacle, ne se rend pas compte de l'agressivité qu'il génère à l'extérieur, même en roulant sagement...
La route 1 et ses abords immédiats sont un autre pays, une autre Islande. L'Islande des touristes pressés, individualistes, insatiables, et avides de tout faire en un minimum de temps.
Nous voulons quitter cette ronde infernale au plus vite. Retrouver notre Islande à nous, immense, désertique, calme, à l'écart, conviviale...

06/08/2023 - En descendant à Egilsstaðir : Hjarðarhaga.
Ancienne chapelle transformée en forge (jusqu'en 1941)
À 20 km d'Egilsstaðir, nous bifurquons vers la route 917 - c'est l'autre extrémité de la route de montagne que nous n'avions pas osé prendre l'avant-veille. Nous avons repéré un camping-guest-house, à 10 km, dans cette large et plate vallée ouverte sur l'océan Arctique : Svartiskògur
D'après nos supputations, on devrait être tranquilles et pouvoir se mettre au chaud si nécessaire.
Leçon : comment trouver un camping tranquille en Islande.
- D'abord, il faut impérativement s'éloigner de la route 1.
- Chercher une guest house avec un petit camping
- S'arranger pour arriver de bonne heure
Pour le point 2, nous avons la carte routière " Cycling Iceland ". Chaque lieu est doté d'un cercle de couleur : vert pour le camping, rose pour le restaurant, blanc pour l'hôtel, jaune pour les courses, et bleu pour les bains chauds...
Si le vert, le rose et le blanc sont sur le même cercle, c'est bon signe (et si on est passé par un cercle jaune avant, ça veut dire qu'on a fait des provisions, c'est encore mieux).
Bien entendu, ce n'est pas une science exacte...
Et cette fois, ça a marché. Le camping est un magnifique champ parfaitement plat. Pas de bornes électriques, donc peu de camping-cars, peu de caravanes...
On va même oser le restaurant, pour une fois. Au menu : un plokkfiskur (ecrasé de pomme de terre, poisson émietté, oignons, crème, épices) et au dessert un daim cake with ice cream (un gâteau aux amandes, meringue et nougatine, avec de la glace). Cher, évidemment, mais c'est si bon... On apprécie d'autant plus qu'on ne le fait pas souvent.
Et comme l'endroit est magnifique, on décide de rester un jour de plus.
De toute façon, le 7 août est un jour férié pour les islandais. Surtout pas le moment de se mettre sur la route.
Ancienne bergerie à Hjarðarhaga
Lundi 7 août
Rien.
Bouiner un peu,
Laver des affaires,
Serrer les boulons, huiler les chaines,
Écrire, dessiner,
Regarder...
Une petite promenade à pied pour brûler quand même un peu de calories.
En face de nous, la spectaculaire montagne échancrée du Stórurð.
Mardi 8 août
On se décide enfin à rejoindre Egilsstaðir. 10 km de piste, encore 20 km de route 1, avec un petit col à passer, et nous y sommes.
Nous arrivons très tôt au camping de Fellabær, ce qui nous permet de choisir minutieusement une place, avec l'espoir de disposer d'un espace vital suffisant jusqu'au lendemain matin.
En effet, si le camping est vide pour l'instant, cela ne veut rien dire : nous sommes au bord de la route 1. Le jeu de chaises musicales est en cours, et quand la musique va s'arrêter...
Et vers 22h, ça ne rate pas : arrivée de convois de 4x4 tonitruants, ronflements de moteurs, bruits de portières, éclats de voix, etc...
Le lendemain matin, le champ est rempli... Mais notre petit coin est resté tranquille ! On commence à avoir de l'expérience...
Retenir le temps...
Mercredi 9 août
Il nous reste encore 4 jours avant de passer en mode touriste.
Dernière petite semaine de pédalage islandais, donc...
Et pour tout vous dire, on est un peu fatigués.
Avec l'énergie et la motivation qui nous restent, on a envie de terminer calmement, et surtout de goûter une dernière fois ce qui fait pour nous la saveur de ce voyage en terre islandaise : les rencontres, les lieux authentiques et chaleureux, la nature rude et tourmentée, les paysages immenses, les couleurs, les ciels limpides ou plombés, le froid et le vent aussi...
Egilsstaðir est à l'extrémité du Lagarfljöt, un grand lac tout en longueur, aux eaux farineuses, alimenté par le Vatnajökull.
Les génies du marketing touristique l'ont même doté d'un monstre-du-Loch-Ness ! Mais les panneaux explicatifs concluent avec honnêteté que les apparitions de la bestiole pourrait n'être que de simples glaçons détachés du glacier, et noircis par le sable.
Nous décidons d'en faire le tour. 4 jours pour faire 80 km, même fatigués c'est encore dans nos moyens.
Un tour de lac, en principe c'est plat.
En principe...
Mais pas ici. Dès le départ, creux et bosses se succèdent sans discontinuer. Nous voulions terminer par quelque chose de représentatif. C'est fait.
Le vent aussi est représentatif : toujours glacial et orienté nord. Ça c'est fait aussi.
Hengifoss
Sur la route, nous rencontrons la belle cascade Hengifoss, la plus haute d'Islande. Un site austère, sans pitié. La montagne est comme déchirée en deux du haut en bas. Par cette déchirure, l'eau tombe directement depuis le haut du plateau dans un majestueux cirque strié de rouge et d'ocre. C'est Hengifoss - 128 mètres. Chaque strie est un dépôt sédimentaire entre deux coulées de lave. On pourrait compter les éruptions...
Plus bas, l'eau creuse encore la profonde blessure et rejaillit soudain dans un fantastique décor de colonnes hexagonales aux arêtes dures. C'est Litlanesfoss - 30 mètres.
Ces rochers sont tombés sur le sentier en 2021...
Couleurs gagnantes
Nous nous arrêtons ce soir à l'extrémité de ce lac-rivière tout en longueur. Sur la carte, la guest-house Hengifoss, est marquée d'un cercle aux trois couleurs - vert, blanc et rose : camping, hôtel et restaurant.
Nous sommes loin de la route 1, et nous arrivons de bonne heure : toutes les cases sont cochées !
Si vous avez bien suivi la leçon, vous savez ce que ça veut dire : promesse d'une soirée tranquille, au chaud dans l'ambiance molletonnée du salon de l'hôtel, et d'un gargantuesque buffet petit-déjeuner !
Bien que n'ayant pas beaucoup de provisions, nous ne voulons surtout pas revenir à Egilsstaðir avant samedi. L'endroit est tranquille. Nous resterons ici deux jours.
Jeudi 10 août
Repos.
La température baisse, le ciel descend. Bonne excuse pour passer une bonne partie de l'après-midi dans l'ambiance jazzy du salon de l'hôtel...
Vendredi 11 août
Il reste 44 km pour revenir à notre point de départ. Une moitié pour aujourd'hui, l'autre pour demain. Décidément pas pressés...
Le camping de ce soir (Mjóanes) est un camping à la ferme plutôt original. Nous sommes les premiers arrivés. On pose rapidement la tente et on s'installe dehors pour le pique-nique. Les 2 chiens de la maison nous tiennent compagnie et nous chauffent les pieds.
Mais on ne reste pas longtemps dehors car le vent de nord reprend de la vigueur.
Nous nous replions dans la grande salle commune. Fauteuil et canapé avec peau de mouton, qu'il faut cette fois partager avec le chat, pas décidé à bouger...
Ce soir, l'ambiance dans la grande salle commune est comme la température : froide. Chaque couple de campeurs fait son petit bazar dans son petit coin... Les échanges se limiteront à " elle marche la plaque électrique, là ? ". Il faudra attendre le lendemain matin pour causer un peu avec un couple d'australiens, intrigués par nos vélos. Merci Séraphine et Rouletabille, nos imperturbables ice-breakers...
Le gardien du camping de Mjóanes
Lagarfljöt
Séraphine à l'abreuvoir magenta
Angélique
Au bout du Lagarfljöt
Samedi 12 août
Cette fois, plus question de tergiverser. Nous avalons, sereins et reposés, les 22 derniers kilomètres jusqu'à Egilsstaðir. Creux, bosses et vent de face nous laissent indifférents. La joie de pédaler est revenue !
Nous sommes de retour vers midi au camping de Fellabaer. Les sauterelles sont parties, le camping est à nous ! Nous nous réapproprions le même petit coin tranquille que la dernière fois.
Nous sympathisons avec un trio de cyclistes italiens. Dans la toute petite cuisine, nous nous serrons à 5 sur la même table. Nous causons vélo. Nous comparons nos astuces de voyageurs...
Hier à Mjòanes, la salle était grande et tout le monde se tenait à distance. Ici c'est tout petit et on est instantanément dans le partage : Est-ce que l'exiguïté d'un lieu favoriserait les échanges ?
Dimanche 13 août
Aujourd'hui, le programme c'est retour en bus à Akureyri, sans les vélos, que nous reviendrons chercher demain avec la voiture.
Bien ficelés dans le duvet fermé jusqu'au cou, on attend que le camping se vide de sa population de gens pressés...
De toute façon il pleut. Et le bus pour Akureyri est à 12h34. Alors ce matin le protocole du lever s'étale en longueur...
Nous nous sommes arrangés avec le gardien du camping pour laisser ici nos vélos et nos bagages. Ils dormiront dans la ferme d'à coté, au sec dans un container.
Oui parce que le camping, la ferme, les chambres à louer, les cottages dans le champ en face, tout ça c'est la même entreprise. Beaucoup de fermiers ont aussi une activité dans le domaine du tourisme, voire se reconvertissent. Le bipède à carte de crédit rapporte plus que le quadrupède à poil laineux...
A l'arrêt de bus, petite frayeur car les renseignements sur le site internet de la compagnie stræto sont discordants : y'a t-il vraiment un bus le dimanche pendant les vacances ? Déjà on échafaude le plan B : aller à Akureyri en stop.
Mais le bus est bien là à l'heure prévue. Ouf. Et devinez quoi ? C'est Marcel qui est au volant. Le même Marcel que pour aller à Myvatn la semaine dernière !
3h20 plus tard, nous sommes à Akureyri sous le soleil. Marcel a terminé son service. Nous le saluons tandis qu'il bavarde en fumant sa cigarette. Nous a t-il reconnus ? Je ne sais pas.
Publicité pour dentifrice...
Akureyri est resplendissante sous le soleil. La ville est aérée, agréable. C'est une vraie ville, qui se suffit à elle-même. Beaucoup de croisiéristes, bien sûr, mais ils ne s'éloignent guère de la rue commerçante.
L'air est pur et transparent. Les sommets enneigés qui dominent la ville, le bleu profond de la mer qui s'avance dans le fjord, les maisons colorées... ambiance nordique. Et aujourd'hui tout particulièrement, avec cette belle lumière.
Décidément, cette ville nous plaît.
Évidemment, il y a bien ces monstrueux immeubles flottants, amarrés pour ainsi dire au bout de la rue, qui déversent à heure fixe leur cargaison de croisièristes. Tous portent la même parka rouge (siglée Hurtigruten), ou bleue (siglée National Geographic)... Ils se dispersent rapidement, vont dans les magasins ou les restaurants, et reviennent bien vite sur leur bateau. De toute façon, il n'y a rien à faire ici...
Non ce n'est pas la voiture que nous avons louée...
Star Trek experience...
Ce soir, nous embarquons pour une nuit étoilée...
Le Hafnarstraeti Hostel est un vaisseau intersidéral camouflé dans un banal immeuble de la rue commerçante d'Akureyri. C'est un dortoir futuriste, fait de cabines en plastique empilées et juxtaposées. Au plafond, fils électriques et gaines de ventilation ajoutent à l'ambiance : Nous sommes dans les ponts inférieurs de l'Enterprise. On s'attend à croiser M. Spock et le capitaine Kirk au détour d'un couloir...
Il y a des cabines simples et des cabines doubles. On se glisse à l'intérieur par une porte coulissante, commandée par une carte magnétique. Mais il ne suffit pas de s'approcher pour qu'elle s'ouvre sans bruit, comme dans l'Enterprise. Il faut la faire glisser manuellement. Petits joueurs...
A l'intérieur, c'est tout aussi futuriste : éclairage bleu fluo, écran plat, commandes à effleurement. Et je n'oublie pas l'essentiel : matelas, couettes et oreillers... On est là pour dormir, pas pour jouer les stars troopers.
Petit bémol : les boîtes-à-dormir ne sont pas insonorisées. La qualité du sommeil dépend donc de la quiétude des voisins... Surtout ceux du dessus, car le plastique du plafond n'est guère plus épais que celui des cloisons. Chance pour nous, le groupe qui est arrivé à 11h du soir a reçu de strictes consignes de silence... et les a respectées !
Pour le reste, les parties communes sont dignes d'un hôtel 3 étoiles : petit salon cosy, grande salle à manger, sanitaires confortables... Le tout d'une propreté impeccable.
Le soir, nous avons discuté avec les propriétaires, pendant qu'ils s'affairaient à la machine à repasser : 62 draps housses, 84 taies d'oreillers, 84 housses de couette... à laver, sécher et défroisser tous les jours si l'hôtel est complet... et c'est le cas pendant tout l'été ! Sans compter les sanitaires à nettoyer, et la salle commune, et la cuisine...
De leur propre aveu, le repassage est leur petit moment tranquille, presque de la détente. Il faut les voir, à deux, enchaîner mécaniquement les mêmes gestes, parfaitement synchronisés, tout en se souriant et en parlant d'autre chose...
Admirables de gentillesse et de modestie. Une belle rencontre... Et une expérience amusante. À refaire...
- Alors ? Qu'en dites-vous M. Spock ?
- Mouais, c'est bien imité...
Récap
- samedi 05 août - 80 km - Vopnafjördur - Skjöldólfsstaðir
- dimanche 06 août - 38 km - Skjöldólfsstaðir - Svartiskölur
- lundi 07 août - 0 km - Svartiskölur
- mardi 08 août - 40 km - Svartiskölur - Fellabær
- mercredi 09 août - 41 km - Fellabær - Hengifoss
- jeudi 10 août - 0 km - Hengifoss
- vendredi 11 août - 24 km - Hengifoss - Mjóanes
- samedi 12 août - 22 km - Mjóanes - Fellabær
- Dimanche 13 août - retour Akureyri en bus
Total depuis le départ : 3380 km
Dont Islande : 1300 km
Hello,
RépondreSupprimerFinalement, c'est un petit "Retour vers le futur"... Mr et Mme Spok !
Jacques
Coucou Alain
RépondreSupprimerJe te lis avec un immense bonheur à chaque lettre. Merci à toi de ce partage
J’ai toutefois un sentiment de mal être pour la personne handicapée que je suis, et pour qui le tourisme se restreint à celui d’une voiture ! Oui, le vélo semble magique pour cette découverte de l’Islande, les campings et les rencontres aussi, mais ils ne sont pas accessibles à tous,
Bises chaleureuses
👍👏😊💞🤗👏👍👩❤️💋👨
RépondreSupprimerMerci à vous deux pour votre partage de votre Islande !
RépondreSupprimerBonnes vacances dans vos vacances avant de repartir :-)
Hélène