Quatre est notre chiffre
Vendredi 15 septembre
Sur la route tranquille on pense...
4 roues
4 jambes
4 mois,
4 pays,
4000 kilomètres,
40 kilomètres par jour en moyenne.
Quatre est le nombre de la stabilité, du concret, de la persévérance. De tout ce qui se réalise. C'est le nombre de notre voyage...
Le temps est élastique
Quatre mois, ce sont des centaines de souvenirs qui s'accumulent, en vrac, empilés les uns sur les autres. Tellement qu'on en perd le fil.
Chaque nuit, il se produit un phénomène étrange : les souvenirs de la journée sont propulsés dans le passé lointain à la vitesse de la lumière... Le lendemain matin, tout est déjà confus : les souvenirs d'hier, ceux de la semaine dernière, ceux du mois dernier... tout se mélange.
Tout cela nous donne le sentiment d'être en chemin depuis toujours... et pourtant cela ne fait " que " 4 mois. Comme si chaque heure passée comptait pour un jour...
Le temps est élastique. Il s'étire quand il se remplit de souvenirs, et s'accélère quand il se vit au présent.
Dans 15 jours tout au plus on sera chez nous. Nous serons instantanément happés par les routines de nos vies sédentaires. Déjà l'agenda se remplit...
Est-ce qu'on a envie de rentrer ? Est-ce que la maison nous manque ? Non, pas vraiment.
On est si bien sur la route, avec ce petit chez nous taillé sur mesure, qu'on déplie chaque soir et qu'on replie le matin, tout ce petit bazar qui nous suit et nous suffit. Cette vie simple nous convient. Aucune lassitude. Nous allons lentement et les jours passent vite. Beau paradoxe !
On ne s'ennuie pas une seule seconde. On a appris à gérer la durée, à ralentir quand on fatigue et à se faire plaisir quand on en a envie, sans compter et sans culpabiliser.
Lâcher prise, vraiment...
Rouleta'big fatigue !
Samedi 16 septembre
Le corps et l'esprit tiennent bon, mais la mécanique fatigue. Les pistes islandaises étaient peut-être encore plus mauvaises qu'elles n'y paraissait : Rouletabille a un coup de mou.
La chaîne saute de plus en plus souvent. Et quand ça ne saute pas, ça craque. " C'est pas le genre de truc qui va s'arranger tout seul " me dis-je.
Première inspection, premier diagnostic : les galets du vieux dérailleur qui sert de tendeur de chaîne sont complètement usés. Un des deux n'a carrément plus de dents.
A Chester, je rentre dans une boutique et j'explique mon problème. Le vendeur regarde le tableau et rigole un bon coup : du Shimano 600 ! ah ah ! Ça a plus de 50 ans, ce truc. J'étais même pas né ! Merci ça fait plaisir. Il va dans son arrière boutique et revient avec un dérailleur tordu dont je récupère les galets. Chance : ces pièces récentes se montent encore parfaitement sur le vieux Shimano 600. Coût : zéro euros. Na !
Mais cela n'a pas suffi. Les craquements continuent, puis la chaîne casse, et recasse, à 3 reprises. Pour réparer c'est très simple : il suffit de supprimer le maillon cassé. Sauf qu'à chaque fois la chaîne est plus courte... Une fois ça va, mais 3 fois, ça commence à tirer un peu.
Je mets mes lunettes et j'inspecte un par un les 300 et quelques maillons de la longue chaîne. J'en vois plusieurs qui sont dessertis, prêts à sauter à leur tour. Il faut se rendre à l'évidence : cette chaîne a vécu.
À Gloucester, j'achète 3 chaînes neuves. Et oui, il en faut 2,5 pour couvrir la distance du pédalier à la roue arrière et revenir : Inconvénient du vélo couché. Mais au moins ça fait un paquet de maillons de rechange !
... Et même pas 100 mètres après être sorti du magasin. Crac ! Re-re-re-recasse. Je pensais que ça tiendrait au moins jusqu'à ce soir, mais non. Rien à faire. La réparation, c'est maintenant.
On s'installe sur le parking d'un cabinet dentaire (ça ne s'invente pas...). Dépose des sacoches, bête sur le flanc, étalage des outils, manches remontées, mains dans le cambouis, pas le temps de finasser !
Des agents de sécurité viennent nous voir, croyant peut-être à des squatteurs. Ils repartent avec le sourire...
Une heure et quelques jurons plus tard, les 2,5 chaînes n'en font plus qu'une. Tout est repassé dans le bon sens, dans les bons tuyaux. Rouletabille est sur ses roues.
On redémarre... je tends l'oreille et guette les sensations dans les pédales... Aïe, ça craque toujours. " Évidemment : chaîne neuve sur pignon usé, ça saute, c'est classique, " je me dis. 2 solutions : retourner le pignon ou attendre que ça passe. J'attends que ça passe.
Et effectivement, ça a fini par passer. En fait, ce n'était pas un problème d'usure mais de petits gravillons qui se sont collés sur la chaîne neuve pendant que je l'installais. Ils ont fini par s'en aller (la pluie a bien aidé...). Maintenant, tout est fluide. Ouf !
Dimanche 17 septembre
Le programme d'aujourd'hui, c'est la traversée de Bristol. Nous commençons à avoir l'expérience des cheminements cyclables dans les villes anglaises, et ce n'est pas folichon...
Mais il existe un moyen d'éviter, au moins en partie, les interminables banlieues industrielles, leurs feux décalés, les traversées non protégées, les cheminements incohérents : aller jusqu'à l'embouchure de l'Avon puis remonter la rivière jusque dans le centre-ville de Bristol. Ça fait un grand pont à passer, un bon détour, mais ce n'est pas cher payé pour un peu de tranquillité.
Docteur vélo et mister bagnole
D'ailleurs, je vais nuancer un peu ce que j'ai dit à propos des automobilistes anglais : sur les petites routes, tout va bien. Prudence, courtoisie, petit salut amical, respect total... rien à dire, sauf exception.
Mais dès qu'on arrive dans les zones urbaines, c'est la loi de la jungle. Le vélo n'existe pas. La ville est la propriété de la bagnole. Traverser une ville anglaise à vélo est un cauchemar. Les aménagements cyclistes sont rarissimes ou incohérents, voire dangereux. Les automobilistes ignorent complètement les vélos, sauf...
...Sauf s''il y a un passage piéton. Et là, miracle ! Les deux files de voiture s'arrêtent, bien avant même que le cycliste manifeste son intention de traverser.
Mais il y en a très très peu. Et la plupart du temps, il faut se débrouiller dans la jungle hostile. Si on s'avise de forcer un peu le passage, parce qu'on ne va pas non plus faire les poireaux pendant des heures, on entend bientôt les klaxons ou les moteurs en colère...
Pourtant les anglais connaissent le vélo. Le réseau national des pistes cyclables (National Cycle Network) est très dense, bien signalé et très homogène. Il y a dans ce pays des subtilités qui nous échappent...
Au moins le long de la rivière on est au calme. Nous suivons les méandres vaseux de l'Avon dans un décor sauvage et gris, estompé par la pluie. Nous avançons dans les flaques d'eau, entre deux falaises qui s'élèvent progressivement. À l'approche de la ville, un audacieux pont suspendu relie les deux bords. On passe dessous, en espérant qu'on n'aura pas à grimper là-haut pour rejoindre notre hôtel.
Et à présent il pleut. Pas juste du crachin comme les jours précédents. De la vraie pluie. Qui tombe bien droit. Un jour à rester derrière les carreaux...
Nous arrivons à Bristol complètement trempés et boueux. Mais nous prenons quand même le temps de visiter le SS Great Britain.
Bonne pioche, vous allez voir...
Le SS Great Britain a été construit en 1843. C'est un grand paquebot à coque d'acier, le premier grand transatlantique mu par une hélice, en plus de ses voiles. Il faisait la traversée entre Bristol et Camberra, en Australie. Le bateau n'a pas servi très longtemps. Il a été échoué volontairement dans les îles Malouines en 1937. En 1970, un mécène l'a remis à flot et remorqué jusqu'à Bristol, pour y être conservé là-même où il fut construit. Il a été replacé dans la cale sèche qui l'a vu naître. Toutes les superstructures en bois ont été restaurées à l'identique, et aussi tout l'intérieur. Seule la coque d'acier est restée en l'état, rongée par la rouille.
La reconstitution est magnifique et fascinante : les machines, avec leurs quatre énormes bielles, les salons, les cuisines, les cales, les cabines des passagers, celles de l'équipage, les objets d'époque un peu partout... C'est très réaliste. Il y a même du vomi dans une gamelle. Et une voix qui dit " c'est occupé ! " si vous essayez d'ouvrir la porte des toilettes. Humour anglais.
On peut descendre dans la cale sèche voir le dessous de la coque. Et là, agréable surprise : il y a un tout un système de circulation d'air chaud et sec qui souffle en permanence, pour préserver la coque de la rouille. Il fait chaud. On est littéralement dans un sèche-cheveux géant !
On est entré tout mouillés, on ressort presque secs et bien réchauffés... bonne affaire !
En même temps, cette débauche d'énergie explique le prix de l'entrée : 44 livres pour deux. Mais le billet est valable un an. On reviendra peut-être... un jour de pluie, who knows !
Sèche-cheveux géant ? Non. L'hélice du SS Great Britain. Les sèche-cheveux, ce sont les tubes gris près de la dame en blanc et ceux au plafond. Ils soufflent de l'air chaud et sec en permanence pour préserver la coque.
Baffe à Bath...
Lundi 18 septembre
Nous quittons Bristol sous un ciel menaçant. Mais pour le moment, le vent parvient à contenir les nuages.
Nous rattrapons rapidement une Greenway, ancienne voie ferrée reconvertie, parfaitement profilée et ombragée. De temps en temps, une percée dans les rideaux d'arbres nous montre les collines alentour... et donc les grimpettes que cette gentille voie verte nous évite !
Nous nous dirigeons vers Bath, à 25 km de Bristol. C'est une ville thermale fondée par les romains. Le Routard en fait l'éloge : seule source d'eau chaude du pays, site classé par l'UNESCO, thermes romains, architecture Géorgienne, etc. etc. C'est bien vendu !
Mais une fois arrivé en centre-ville, c'est la baffe : du monde partout, des boutiques (toujours les mêmes franchises), des cafés, des restaurants, des touristes avec leurs emplettes et leur cornet de glace. Pas de british causette ici, juste au passage quelques regards en biais. Tous les lieux touristiques se ressemblent... Les touristes aussi.
C'est pas notre monde. On se regarde et on pense la même chose au même moment : fuyons ! Tant pis pour les thermes et les belles demeures.
Mais, juste après, les dieux du consumérisme touristique ont puni notre snobisme...
J'ai voulu rattraper la greenway en coupant au plus court, en prenant une rue qui normalement devait rejoindre notre itinéraire à la sortie de la ville. Mais, bizarrement, ça monte beaucoup. Trop. Et trop longtemps. Il se passe quelque chose de pas normal.
Arrivé tout en haut, au croisement prévu, pas de greenway... et soudain je comprends : elle passe en dessous ! C'est un tunnel ! Évidemment sur la carte ça ne se voyait pas. Argh !
Leçon apprise : un tracé rectiligne qui coupe des courbes de niveau à angle droit, c'est pas honnête...
Pas envie de retourner en arrière pour trouver l'entrée du tunnel. On va plutôt essayer d'en trouver la sortie. Alors on redescend de l'autre coté de la crête, en zigzaguant et en recoupant plusieurs fois le tracé, jusqu'à ce qu'on retrouve enfin notre greenway à l'air libre, tout au fond d'un petit vallon. Fort joli, d'ailleurs...
Soirée Apollo
Mardi 19 septembre
Vent, bruine, vent, crachin, vent, pluie, vent, pluie, pluie, vent, pluie, pluie, pluie...
... Et nouvelle crevaison de Rouletabille. C'est bien le moment !
Heureusement, nos étapes sont courtes. Il nous reste 3 jours pour faire les 80 derniers kilomètres de conduite à gauche. Donc, pas de panique.
Il est assez tôt lorsque nous arrivons au camping. Nous profitons d'une accalmie pour tout installer. Sitôt les affaires mises à l'abri, la pluie recommence.
Nous passons le reste de l'après-midi et la soirée dans le vestibule de la tente, à la lumière de nos lampes frontales, en écoutant la pluie plic-pliquer sur la toile.
Nous sommes à l'étroit sous la tente, calés dans nos chaises pliantes, entourés de nos affaires entassées. C'est notre cabine Apollo... Les seules sorties extra-véhiculaires sont pour aller chercher de l'eau ou aller aux toilettes (même pas pour prendre une douche : ce soir il n'y en a pas).
Mercredi 20 septembre
Le temps a changé : maintenant il pleut des cordes et le vent souffle en tempête !
Pas de grands projets pour aujourd'hui. On n'est pas pressés. Seulement rejoindre la prochaine petite ville (Blandford-st-Mary).
On pédale sur un petit rythme pour ne pas s'échauffer et éviter de trop transpirer.
Heureusement, l'étape est facile : une greenway bien docile, et qui réussit même à nous protéger du fort vent latéral et des seaux d'eau qui traversent la voie. Et pas de pépins mécaniques aujourd'hui.
Nous arrivons en ville complètement trempés. La pluie ne faiblit pas, bien au contraire. Dans nos cerveaux la même pensée au même moment : camping ce soir, bof... un petit hôtel ce serait sympa...
Et juste à ce moment, au bout de la rue, une enseigne en lettres rouges lumineuses. Devant nos lunettes brouillées par la pluie, nous lisons : CROWN HOTEL.
Nos regards se croisent... on s'est compris.
Nous arrivons à la réception dans nos tenues fluos et boueuses, casque sur la tête, hirsutes et dégoulinants, en faisant floc-floc sur le parquet ciré... Ça fait un peu tâche dans ce bel établissement cosy, tout en boiseries et lumière tamisée, avec son salon et ses hauts fauteuils en cuir. Mais ça ne semble pas poser de problème. Nous sommes accueillis comme des naufragés.
L'hôtel est complet mais la patronne, compatissante, parvient à nous libérer une chambre. Ouf !
Il est 12h30. Le temps de se changer, de manger un petit quelque chose et... à nous l'après-midi midi au sec, vautrés sur le lit !
Il paraît que la ville est très jolie. Promis, on ira voir... si la pluie cesse !
Jeudi 21 septembre
Il ne pleut pas ce matin. On est donc allés faire un tour dans la petite ville avant de repartir. C'est plein de petites boutiques originales, aux vitrines vieillottes. Pas de touristes ici, pas d'agitation, que des promeneurs qui prennent le temps de vivre... des retraités comme nous.
Plus que 20 km avant Poole, où nous embarquerons demain pour Saint-Malo.
Arrêt au passage à Winborne-Minster. Encore une jolie petite ville au charme British...
La petite église abrite une chained library : une bibliothèque de livres anciens, tous individuellement attachés par une chaîne. Un volunteer (bénévole) donne les explications aux visiteurs : au moment de la réforme, il avait été décidé de rendre les livres accessibles au plus grand nombre. Mais ceux-ci étant rares et fragiles, ils étaient attachés. On pouvait seulement les consulter sur place.
Chained Library, à Winborne-Minster
Rurale Angleterre
Vendredi 22 septembre
Hier c'était notre dernière nuit en Angleterre. Ce soir nous serons à Saint-Malo.
L'Angleterre fut la bonne surprise de ce voyage...
Pour l'Irlande et l'Islande, nous savions à quoi nous attendre (et nous n'avons pas été déçus). Mais l'Angleterre c'est autre chose. Nous n'avions pas de plan précis, pas de choses à faire / à voir, seulement un fil conducteur : rouler vers le sud. Nous nous sommes laissés guider par le hasard, les itinéraires tracés au doigt mouillé... Et chaque jour fut une bonne surprise.
D'abord, la campagne. Elle est purement bocagère, pas de champs immenses. Tout est vert, entouré de haies. Tout est occupé, entretenu, tout est vivant. Il y a des fermes, des hameaux, des villages. Le tout est quadrillé d'un réseau de petites routes étroites incroyablement dense, comme si le moindre chemin de ferme avait été goudronné. C'est un immense jardin... à l'anglaise !
Et les villes, surtout les petites. Le moindre village a son petit patrimoine historique, son petit musée, entretenu par des groupes de volunteers actifs et organisés... Le petit commerce est très vivant, à commencer par le " village store " où on trouve l'essentiel. Dès que la ville devient un peu plus importante, on voit fleurir des petites boutiques originales de chapeaux, de tissus, de vaisselle, de décoration, d'ameublement, d'objets divers. Partout on aime les belles choses et les maisons décorées avec goût... So British !
Et enfin les gens. Pas de journée sans une causette, une conversation, ou même un simple " how are you ? ", comme si nous étions des voisins. On parle de tout, et même des sujets qui fâchent... sans se fâcher !
Les gens socialisent hors de chez eux. Dans les restaurants familiaux, les pubs, les inns et les freehouses, on vient papoter autour d'un thé, d'un brunch ou d'une bière, selon le jour de la semaine ou l'heure de la journée.
Et puis il y a les volunteers. Manifestement, avoir une activité bénévole au service de la collectivité est un devoir naturel, un signe d'appartenance à la communauté. Partout des ressourceries, des petits musées gratuits, des jardins, entretenus par des bénévoles. Pas forcément de grandes organisations type Emmaüs ou Restos du Cœur, plutôt des bonnes volontés qui s'organisent localement.
Dans cette Angleterre-là, rurale et accueillante, le tourisme est diffus, quasi invisible. Il est le fait d'anglais qui visitent leur pays. Pas de touristes étrangers, sauf dans les grandes villes. Cela met d'autant plus en valeur l'authenticité et le charme du pays, aussi l'art de vivre et le sens du collectif de ses habitants.
Ne changez rien. On reviendra...
Un mobility center. Les fauteuils électriques ou voiturettes pour personnes à mobilité réduite sont très courantes. Une bonne solution pour continuer à participer à la vie de la communauté plutôt que de rester enfermé chez soi.,
Récap
- vendredi 15 septembre - 45 km - Lenchwick - Ashleworth
- samedi 16 septembre - 47 km - Ashleworth - Berkeley
- dimanche 17 septembre - 63 km - Berkeley - Bristol
- lundi 18 septembre - 40 km - Bristol - Faulkland
- mardi 19 septembre - 43 km - Faulkland - Gillingham
- mercredi 20 septembre - 41 km - Gillingham - Blandford-st-Mary
- jeudi 21 septembre - 28 km - Blandford-st-Mary - Lytchett-Minster
- vendredi 22 septembre - 11 km - Lytchett-Minster - Poole - Saint-Malo
Joli point presque final, envie de revoir l'Angleterre merci merci .
RépondreSupprimer👍👍merci encore pour ces beaux récits avec images et aquarelles à l´appui. Belles journées à venir vers votre "chez vous". Amitiés, Nicole et Jón
RépondreSupprimerFinalement, pour nous aussi ces 4 mois ont passés vite, rythmés par les rdv de votre récit et les dessins de Béatrice.
RépondreSupprimerBon retour en Bretagne 😉
Au plaisir de vous revoir.
LN
Dommage que vous n'ayez pas choisi le chiffre 5, histoire de faire durer le plaisir de vous lire.
RépondreSupprimerVincent le facteur
Merci mile fois pour ces récits fruits de vos observations affutées, de vos attentions envers ce qui fait la vie des gens et la vôtre. Merci aussi pour les illustrations bien senties de Béatrice.
RépondreSupprimerJe suppose que Poole est un port de Cornouailles. Si c'est ça, nous y avons d'excellents souvenirs gustatifs de "scones" avec de la "clotted cream". Le petit port de Loe à côté est charmant mais ce sont des souvenirs... du siècle dernier.
Bienvenue en terre des Pays de la Loire ! De belles découvertes vous attendent encore.
Jocelyne et Robert
Merci pour ces 4 mois de voyage. Vivement le prochain ! E.
RépondreSupprimerBravo Cousine et Cousin. Quelle belle aventure..merci pour vos messages et les beaux dessins de Béatrice.....celui de Aziliss est superbe...bises
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